mercredi 11 février 2015

Déviation



Titre : Déviation
Auteur : Frédérik Zuber
Edition : Persée
Nombre de pages : 496
Prix : 26,50 €



Dans Déviation, Catherine et Daniel, deux célibataires pris dans l’engrenage d’une vie active frénétique, se perdent en pleine nuit sur une route étrange… et voilà que se pose la question du mauvais choix, du mauvais chemin, de l’impossibilité de faire marche arrière.
Imaginez un espace parallèle au vôtre, une dimension dans laquelle vous êtes confrontés à vos doutes et vos peurs. Imaginez que dans le noir, tout prend un autre aspect et vos idées, un autre tournant… Quel est l’ultime recours ?
La déviation… Beaucoup la prennent, très peu en sortent…


Je vais faire une chronique un peu particulière pour ce livre puisque je ne vais pas suivre mon canevas habituel et faire une chronique sans titre.

Je tiens tout d’abord à remercier les Editions Persée de m’avoir permis de découvrir ce livre.

Je dois ensuite faire mon mea culpa car, chose vraiment très rare chez moi, je ne suis pas parvenue au bout de ma lecture et chose encore plus rare, je pense que c’est le talent de l’auteur qui est responsable du fait que je n’ai pas pu arriver au bout.

Comment est-ce possible me direz-vous ?
Et bien je vous explique.

Dès le départ, on retrouve nos deux personnages Catherine et Daniel, dans une voiture, la nuit, dans la campagne.  Très vite, on se rend compte qu’ils ne savent pas où ils sont et qu’en plus il fait anormalement noir.  Une noirceur limite surnaturel.

Et je vous assure qu’on y croit totalement, on est dans la voiture avec les deux personnages et on vit leurs angoisses et leurs peurs.  L’auteur parvient à émerger totalement le lecteur dans son récit tellement l’écriture est réaliste et prenante.  J’ai rarement lu un livre où l’auteur m’entraine autant dans son récit, c’est vraiment impressionnant.

Seul problème, je suis claustrophobe mais vraiment très fort, j’ai le vertige et je déteste le noir.  Et pour couronner le tout, j’ai vraiment très peur de conduire la nuit dans les endroits peu éclairés.
Cette histoire regroupe donc déjà tous les éléments pour m’angoisser et l’écriture hyper réaliste de l’auteur n’a fait qu’augmenter mon malaise et du coup, je n’arrivais plus à en sortir.

J’ai essayé de fractionner ma lecture, me disant que si je faisais des pauses, j’oublierai mon malaise mais chaque fois que je reprenais le livre, celui-ci revenait d’un seul coup.

Alors je tiens vraiment à m’excuser auprès de l’auteur et des Editions Persée d’abandonner cette lecture d’un livre qui mérite vraiment d’être lu, ne fût-ce que pour la qualité de l’écriture et du style de l’auteur.
  

1 commentaire:

  1. Très belle chronique et vraiment intrigante ! Pour le coup, même si tu en dis très peu, j'ai envie de découvrir l'histoire... *note le titre*

    RépondreSupprimer